Une forêt de chasse royale

    La mention du Vésinet apparaît pour la première fois dans une charte de 704 sous l’appellation Visinolum qui pourrait provenir du latin Vicinum, hameau. Dans cette charte, le roi Childebert III octroie la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l’abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIème siècle.
    La forêt reste en leur possession jusqu’en 1569, date à laquelle, en raison des difficultés financières, ils doivent céder « la terre et seigneurie du Vésinet, ses dépendances et appartenances quelconques » à Albert de Gondi, comte de Retz. Ce dernier la revend en 1600 à Antoine de Bréhant, seigneur de la Roche, premier écuyer de la reine Marie de Médicis.

    En 1595, Henri IV achète ces bois pour agrémenter son château de Saint-Germain-en-Laye et s’adonner aux plaisirs de la chasse.

    Les bois sont partagés sous la Révolution entre les communes de Chatou, Croissy, Le Pecq et Montesson. L’Empire réintègre la majeure partie du territoire dans le domaine de la couronne. La partie ouest est gardée par Montesson, tandis que les trois autres communes exercent de simples fonctions de police dans les zones qu’elles ont reçues lors du partage de 1793.

    En 1837, la première ligne de chemin de fer pour voyageurs en France traverse la forêt jusqu’au Pecq. Saint-Germain-en-Laye en devient le terminus dix ans plus tard.