Les armoiries du Vésinet

    La description héraldique des armoiries du Vésinet est la suivante : « de gueules au cor de chasse d’or, contourné et virolé d’argent ; au chef cousu d’azur, chargé d’une marguerite, boutonnée d’or, tigée et feuillée de sinople, accotée de deux feuilles de chêne d’or, celle à dextre posée en bande et celle à senestre posée en barre. L’écu sommé d’une couronne murale et accoté de deux branches de chêne naturel. »

    Les armoiries du Vésinet sont adoptées par le Conseil municipal le 2 août 1897 et officialisées par arrêté municipal du 2 août 1898.

    Deux projets antérieurs
    Deux projets, antérieurs d’une trentaine d’années, existent : celui de 1869 substitue au monogramme S.M.V. (Sainte Marguerite du Vésinet), initialement retenu, une « villa d’argent accompagnée de deux marguerites d’or ». La devise adoptée est « robur et venustas », c’est-à-dire « force et beauté », préférée à l’autre devise « quercus marguaritis emicant », qui signifie « les chênes s’élèvent d’entre les marguerites ».

    Les armoiries actuelles
    Les armoiries actuelles, dont le dessin est dû à Eugène Bénard, deuxième secrétaire de mairie du Vésinet, abandonnent la « villa d’argent » et font apparaître le cor, rappelant la légende selon laquelle Roland a fait retentir son olifant dans la forêt du Vésinet où il a été victime de la trahison de Ganelon. La guirlande de feuilles de chêne entourant l’écu symbolise le passé de la forêt du Vésinet. La marguerite évoque sainte Marguerite, patronne du Vésinet, choisie par Alphonse Pallu, le créateur de la commune, qui avait donné ce patronyme à ses deux filles, Marie-Marguerite et Marguerite-Marie. La couronne rappelle l’appartenance de l’ancienne forêt au domaine royal durant de nombreux siècles.